En cette journée de l’Action de Grâce 2020, le journal d’Anathalie fête son premier anniversaire depuis son lancement public sur les médias sociaux et tient à remercier ses abonnés, ses lecteurs, ses collaborateurs et Dieu pour leur fidélité.
Une année remplie en émotions
Si vous pouviez ouvrir la porte de mon cœur ou regarder par la fenêtre de mes pensées, vous seriez surpris par le mélange de joie, de gratitude, d’angoisses, et d’exaltation que vous y apercevriez. C’est comme un nuage de pensée rempli d’émotions diffuses qui m’envahissent et qui me traversent alors que je rédige ces quelques lignes.

Je suis tellement reconnaissance de ce que Dieu réalise à travers ce ministère qu’est devenu le journal d’Anathalie et pourtant, vous n’avez aucune idée des difficultés que j’ai dû surmonter pour arriver au terme de cette première année. Il y a quelque chose d’exaltant et d’exaspérant dans la réalisation d’un projet aussi personnel et distant que la réalisation d’un blogue. Une fois les articles publiés, on n’a aucune idée de l’impact qu’ils auront sur les lecteurs, on espère que ça les encouragera, qu’ils souriront à la lecture de nos anecdotes farfelues ou qu’ils seront soulagés, ou même guéris des maux qui rongent certains d’entre eux.
Puis vient le découragement lorsque les statistiques de fréquentation du site sont moins bonnes qu’espéré ou lorsque des articles que l’on juge pertinents ne trouvent pas lecteur. Lorsque le nombre d’abonnés n’augmente pas ou que nos publications ne reçoivent aucune réaction sur les réseaux sociaux… Ouch ! On se demande si on a fait le bon choix en investissant autant (temps et argent) dans un projet qui semble laisser le monde indifférent. C’est alors que Dieu nous envoie un clin d’œil : un appel, un courriel, un ami qui nous félicite et qui nous encourage à son tour à ne pas abandonner.
Un an, c’est peu, mais c’est beaucoup !
C’est plus de 200 heures de rédaction et d’édition, plus de 300 heures de recherche et d’étude, plus de 250 heures de développement web, sans compter le développement de contenus vidéo, de production d’images, de relation de presse et de promotion sur les réseaux sociaux. À ça s’ajoute la vie, la famille, les études, le travail, l’église, la maladie, les refus, les déceptions… et la COVID. Un an, c’est court et c’est beaucoup !
Un an, ça paraît long et c’est si peu !
Tellement de choses se sont produites au cours de la dernière année. J’ai l’impression de me retrouver à des années-lumière du 11 octobre 2019. Tout a tellement changé ! Il y a un an, mon plus grand défi était la transparence et la vulnérabilité que cette transparence entraînait avec elle. Aujourd’hui, je ne crains plus ce que les gens peuvent penser de ce qui m’est arrivé. Ma nouvelle préoccupation c’est que mon histoire puisse résonner avec celle du plus grand nombre de personnes dans un contexte où la pandémie et les tensions raciales amplifient la détresse psychologique des populations. Il y a tant à faire pour que des personnes souffrant seules se sentent rassurées et entourées.
Voyant la foule, il fut ému de compassion pour elle, parce qu’elle était languissante et abattue, comme des brebis qui n’ont point de berger. Alors il dit à ses disciples : La moisson est grande, mais il y a peu d’ouvriers. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers dans sa moisson.
Mathieu 9 : 36-38
C’est dans cette optique que j’ai fait appel à @sarahbellefleur, @candicemaxis et Véronique, afin qu’elles m’aident à développer du contenu pour soutenir de mieux en mieux ces brebis languissantes et abattues au travers du projet Everybody’s hurt. Aussi, je voulais permettre à toutes celles qui veulent partager un message d’espoir par rapport à leur propre expérience à d’autres femmes de pouvoir le faire dans la section du collectif Everybody’s hurt.
Merci pour cette année qui se termine et celle qui s’entame
En guise de remerciement envers mes lecteurs et mes abonnés, je procéderai au tirage du recueil des publications 2019-2020 du journal d’Anathalie au cours des prochains jours. Pour y participer, visite la page des règlements du tirage.
Papa, je veux réaliser mes vœux envers Toi et je t’offre toute ma reconnaissance pour ce qui a été et pour ce qui suit. Amen !